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Fac de Vincennes
Université de Vincennes
Après une année de découverte à l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges,
Je me suis inscrit à l’Université de Vincennes, seule université française en 1976 qui permettait de se présenter à l’ ENSET
Quelques infos :
La création de l'Université de Paris 8 est liée aux événements de mai-juin 1968 qui ont cristallisé la réflexion
pour une université plus ouverte au monde extérieur, remettant en cause le rapport traditionnel et hiérarchique
enseignant/étudiant et réinterrogeant les modes d'accès au savoir et les modes de validation des études.Œuvrant en commun, un ministre réformateur, Edgard Faure, et un groupe d'enseignants issus de l'ancienne Sorbonne
ont bâti le projet d'un centre universitaire expérimental qui fut installé sur un terrain loué à l'armée pour dix ans
dans le bois de Vincennes.Extrait du blog :
http://belairsud.blogspirit.com/archive/2008/10/21/il-y-a-40-ans-la-fac-de-vincennes.htmlL'Université de Vincennes reconsidère les rapports traditionnels entre professeurs et étudiants mais aussi entre l'université
et le monde extérieur. La fac est largement ouverte aux non-bacheliers, notamment ceux qui sont déjà dans la vie active,
en partie en raison des nombreux cours disponibles le soir. Elle est aussi largement ouverte aux étrangers.Elle commence à innover dans le champ des sciences sociales et humaines grâce à de nouveaux programmes d’enseignement,
basés sur une interdisciplinarité avec des domaines restés jusque-là hors du champ académique : géopolitique, urbanisme,
psychanalyse et surtout dans les domaines de l’art : cinéma, musique, théâtre, photo, arts plastiques.Je venais d’entrer dans un autre monde bien différent, beaucoup moins « scolaire » et quelquefois disparate.
Les cours d’histoire de l’art par exemple y étaient systématiquement associés à un cours nommé « Politique en Albanie »
L’accès à l’université ne nécessitant pas de diplôme, je suis entré en contact avec des passionnés d’art venant de tous horizons.
J’y ai côtoyé autant des poètes, des écrivains de contes pour enfants que des fabricants de bijoux maghrébins et,
occasionnellement de « vrais » célébrité de la musique (rock à l’époque) pour des « shows » improvisés et totalement aléatoires.
Les échanges multiculturels et pluridisciplinaires y étaient permanents.Mon objectif restant ma candidature à l’ENSET, je me concentrais sur le dessin, ma véritable passion.
A l’issue de cette année d’ouverture, me suis enfin « re »présenté au concours d’entrée à « Normale Sup ».
Nouvel échec, ( à deux places près !!!)
……
Puis…. Les vacances…. La vie….. Une autre vie.
Pendant de très nombreuses années, j’ai mis ma passion créatrice au service de l’informatique (naissante en 1976)
au sein d’une grande entreprise de communications.